Blindés à roues, ou à chenilles ? De l’AMX10P au VBCI…

blindes-chenilles

C’est en 2008 que le VBCI commence à remplacer l’AMX10P dans les unités. Cette cérémonie en vidéo du 16ème Bataillon de chasseurs consacre un vrai changement d’engagement des forces au sein d’une division blindée.

Dans le cadre de la modernisation de l’armée de Terre, les véhicules blindés à chenilles de l’infanterie mécanisés sont remplacés progressivement par le VBCI, qui s’en distingue essentiellement par de grandes roues, plus mobiles. Lors de cette cérémonie en hommage à la bataille de Sidi Brahim (1845), les chasseurs du 16ème BC défilent en exposant les derniers véhicules AMX10P encore en service en 2011. On remarque dans le document vidéo l’évolution des méthodes d’emploi de l’arme blindée après la guerre froide, et le défi du combat asymétrique. C’est notamment cette évolution, et les enseignements tirés des engagements de l’armée française en Afrique ainsi que les Balkans, qui ont motivé le passage d’une infanterie mécanisée montée sur chenilles à l’emploi de véhicules blindés montés sur roues :

« Jusqu’à présent, les hommes et les femmes du 16 ont pu compter sur la fiabilité du blindé AMX10P, explique le commentateur vidéo. Ce véhicule de combat, de transport et d’appui de l’infanterie mécanisée effectue ses dernier tours de chenilles après 3 décennies de bons et loyaux services ».

Au-delà d’un coût moindre à l’achat, en maintenance et en carburant pour le VBCI, on observe également un avantage en vitesse et en autonomie pour ce matériel plus moderne, mais dont les développements technologiques n’ont pas été seuls en cause. C’est surtout dans la méthode d’emploi que ces deux matériels blindés divergent :

  1. L’AMX10P est conçu pour opérer en collaboration avec le char de combat principal AMX-30. La coque est toute d’acier corroyé, le chauffeur est installé à l’avant gauche, le moteur à sa droite. La tourelle à rotation assistée se situe au centre du véhicule, comporte deux strapontins ;
  2. Le véhicule blindé de combat de l’infanterie (VBCI) doit permettre le débarquement au plus près de l’objectif d’un groupe de combat et être en mesure de lui fournir un appui avec son armement de bord. Il doit pouvoir être engagé, de nuit comme de jour, sous la menace des armes d’infanterie ou d’artillerie, en ambiance NBC tout en assurant la capacité à durer au personnel embarqué :

Les unités de chasseurs, comme le 16ème Bataillon de chasseurs de Bitche ont pour objectif de mener à bien des opérations d’éclairage, de renseignement et de coup de main au-delà des lignes ennemies.

Commentez cet article, ou faites un rétrolien depuis votre propre blog.

Un commentaire pour “ Blindés à roues, ou à chenilles ? De l’AMX10P au VBCI… ”.

  1. […] pour déplacer le véhicule blindé de combat de l’infanterie ! Le pilote du VBCI nous parle de son prédécesseur l’AMX 10P et l’on se demande avec le bruit du puissant moteur de l’engin quelle devait être la vie des […]

Cette vidéo vous a plu ? Dites-le en commentaire :

XHTML :Vous pouvez enrichir votre commentaire avec les balises : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>