La lutte contre le terrorisme en Irak et en Syrie (Daesh) remet au goût du jour la coopération militaire franco-saoudienne… Celle-ci s’exerce depuis un certain temps déjà, comme on le voit au cours de cet exercice conjoint avec les forces spéciales françaises et saoudiennes !
Les images qui nous sont données à voir en vidéo illustrent la coopération entre les armées française et saoudienne et plus particulièrement en ce qui concerne l’activité des forces spéciales. Dans cet exercice qui se déroule en Corse, sont engagées 6 unités du Commandement des opérations spéciales (COS) françaises :
- Le 1er Régiment parachutiste d’infanterie de marine ;
- Le 13è Régiment de dragons parachutistes ;
- Des commandos de marine ;
- Le commando parachutiste de l’air n°10 (CPA 10) ;
- Le 4è Régiment d’hélicoptères des forces spéciales ;
- L’escadron de transport aérien Poitou, etc.
Du côté saoudien aussi, différents matériels ont été acheminés sur la base aérienne de Solenzara (Corse du Sud) en appui des troupes, et notamment des hélicoptères. L’objectif consiste à renforcer la coordination des forces, dans une relation de coopération de longue date, formalisée en 1982 avec un accord qui garantit et encadre le développement de la relation entre les deux politiques de défense. Dans cet exercice, 350 militaires saoudiens ont participé à la simulation de l’aérodrome de Solenzara, au moyen d’un poser d’assaut. La nécessité de ces manœuvres interalliées, qui se sont déroulées en 2012, prend tout son sens aujourd’hui où la coalition internationale s’est donnée pour objectif de combattre le terrorisme, et plus précisément celui qui se manifeste sous la bannière de Daesh :
« Je pense que dans la façon d’appréhender la situation, il y a forcément des différences culturelles, reconnaît un chef d’une équipe des forces spéciales. Donc c’est vrai qu’on n’a pas toujours la même manière de raisonner, mais le but est commun, et c’est de travailler la coopération entre l’Arabie saoudite et la France » :
La coopération militaire franco-saoudienne a été rendue d’autant plus nécessaire que les forces armées saoudiennes opèrent pour partie avec du matériel français, ce qu’a souligné le chef de corps saoudien.
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