Les commandos parachutistes en soutien de l’infanterie

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Un exercice a placé les soldats du groupement de commandos parachutistes (GCP) au centre d’un dispositif interarmes pour qu’ils se battent au profit de leurs camarades de l’infanterie.

Les 52 commandos parachutistes dont nous suivons les évolutions sous une chaleur accablante à Djibouti ne sont pas seuls. Le but de l’entraînement est de travailler la coordination entre les commandos parachutistes, et d’autres unités appartenant aux autres armes de l’armée de Terre :

« Au début de l’exercice, je devais être en appui d’une unité d’infanterie, qui devait faire du contrôle de zone dans le cadre du combat contre une bande rebelle organisée, déclare le commandant du bataillon. J’avais pour mission d’appuyer cette unité avec le groupement ».

Nous observons donc ces soldats des forces spéciales se déplacer en petites unités à l’écart du gros des troupes, en intervenant surtout pour effectuer le renseignement au profit des fantassins grâce à leurs capacités à se déplacer rapidement par hélicoptère dans la troisième dimension, et à se positionner aux avant-postes en demeurant dissimulés de regards ennemis. L’appui que les paras du GCP réservent à l’infanterie ne se limite pas au renseignement ! Un personnel spécialisé dans le guidage aérien avancé va permettre de faire des frappes aériennes préventives, ou encore de la dissuasion en effectuant des démonstrations de force :

« Dans ce cadre de missions, on peut demander soit du renseignement aux aéronefs (renseigner en avant de nos propres troupes), soit de faire de la dissuasion, et si ça ne suffit pas, ça peut aller jusqu’à la frappe et au tir de destruction ».

Mais l’action du groupement commando parachutiste ne va pas se limiter à renseigner les troupes au sol et les avions d’attaque au sol. Une action a été mise en œuvre conjointement avec les commandos marine pour intercepter nuitamment le chef des troupes rebelles grâce à un coup de force, comme le montre le document vidéo :

Les terrains d’entraînement comme il s’en trouve à Djibouti ne sont pas très nombreux, en offrant des conditions d’exercice exceptionnelles, proches des conditions réelles et où il est possible de mettre en action différentes unités, dans un contexte opérationnel très complexe.

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