Les commandos s’infiltrent, mais à bord de sous-marins

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Une des missions les moins connues des sous-marins consiste à déposer les forces spéciales à proximité du littoral pour qu’elles puissent s’y infiltrer en toute discrétion… Comment ça marche ? Découvrez la procédure en vidéo !

Le SNA (sous-marin nucléaire d’attaque) Rubis s’entraîne pour infiltrer une unité de commandos marine sur la côte méditerranéenne… Cette opération, toujours périlleuse, et plus encore cette fois en raison de la mer agitée, a été exécutée en une demi-heure ! La méthode ne date pas d’aujourd’hui et elle a bénéficié de nombreux retours d’expériences effectuées dans les conditions opérationnelles au cours de la deuxième guerre mondiale. Pour mémoire, la préparation de la libération de la Corse (1943) s’est déroulée de cette façon avec le sous-marin Casabianca. Pour les forces spéciales, le sous-marin offre une capacité d’action discrète particulièrement intéressante puisque de tels navires sont susceptibles de s’approcher très près de la côte, grâce au faible tirant d’eau dont ils bénéficient, sans émettre de bruit et d’écho radar.

Mais les avantages que présentent les sous marins pour l’infiltration ont des inconvénients inhérents. On a vu comment les commandos se préparaient à l’infiltration sous voile en vidéo, il en est de même s’infiltrer par la voie sous marine ! La première difficulté consiste pour les forces spéciales à s’extraire du submersible alors en plongée, et avec tout le matériel dont ils ont besoin. Une seconde difficulté se révèle à leur retour à bord, lorsqu’ils sont amenés à gravir la coque lisse et arrondie du SNA pour se hisser à son bord, en dépit de la houle qui fait tanguer le bateau pneumatique des soldats dans tous les sens… Pour les commandos marine comme pour l’équipage sous marinier, il est donc nécessaire de s’entraîner, afin d’atteindre 3 objectifs d’une mission d’infiltration :

  1. Un objectif de sécurité pour les forces spéciales engagées ;
  2. Un objectif de furtivité pour le bâtiment et le commando ;
  3. L’objectif corolaire de rapidité d’exécution de l’opération.

L’infiltration de commandos des forces spéciales par les sous-marins se fait dans diverses situations, lorsqu’il s’agit de recueillir du renseignement près du littoral, de préparer ou d’effectuer une exfiltration d’otages et que la voie maritime est privilégiée, ou d’exécuter un coup de main :

Hormis la chasse aux sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, l’infiltration des forces spéciales à terre constitue un deuxième type de mission pour les SNA. Bien évidemment en temps de paix, ces opérations passent au premier plan ! L’entraînement est donc d’autant plus nécessaire et exigeant.

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4 commentaires pour “ Les commandos s’infiltrent, mais à bord de sous-marins ”.

  1. […] la Gendarmerie aussi, la tactique de l’infiltration a son utilité, et elle s’accompagne d’un équipement spécifique… Pour les gendarmes, […]

  2. […] aussi bien de petits sous-marins capables de se poser sur le fond pour rester furtifs, que des submersibles à propulsion nucléaire qui se déplacent rapidement en eaux […]

  3. […] cette allonge sans laquelle peu d’actions spéciales seraient envisageables. Hormis les SNA (sous-marins nucléaires d’attaque) dont le rôle consiste aussi à déposer des forces spéciales près d’un rivage, et les avions […]

  4. […] aussi très vite et de façon discrète un théâtre d’opérations, recueillir du renseignement, participer à des opérations spéciales et s’il le faut mettre en œuvre leurs armes : torpilles, missiles antinavires, etc. Les SNA […]

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