Partir à la conquête de l’homme… en devenant maréchal-ferrant

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Les passionnés de chevaux vont trouver à l’armée beaucoup d’opportunités pour vivre leur passion hippique, comme le montrent ces 2 portraits de soldats qui ont pour métier de prendre soin et de ferrer les équidés de l’armée française…

L’utilisation militaire des chevaux s’illustre en général plus au cinéma et dans la tradition lors de défilés ou certaines troupes montées d’apparat, mais elle n’a pas été complètement abandonnée au sein des différentes forces armées. Les armées autrichienne et américaine ont ainsi conservé, ou retrouvé l’intérêt de faire appel au cheval pour franchir les montagnes alpines ou afghanes. Pour entretenir, pour soigner et pour dresser les chevaux à l’armée, des soldats exercent une panoplie de métiers traditionnels dont le savoir-faire aurait certainement disparu sans leur concours. Une vidéo présente l’expérience d’un aide cavalier de manège et d’un maréchal-ferrant, 2 exemples d’exercice d’un métier dans le monde hippique, au sein de l’institution militaire.

Bien que le nombre de chevaux ait considérablement diminué avec l’essor d’une armée mécanisée au tournant de la deuxième guerre mondiale et que les emplois en rapport avec le cheval soient moins forcément moins nombreux dans l’armée française qu’auparavant, ils n’en sont pas moins aussi (sinon plus) variés qu’à la belle époque de la cavalerie à cheval. Les militaires perpétuent la tradition, et ils continuent à faire bonne figure dans les concours équestres, ce qui offre d’autres opportunités de carrière, et notamment dans le domaine sportif. Ainsi cet engagé exerce-t-il son métier de soldat au sein d’un manège de chevaux, qu’il entretient et qu’il soigne pour qu’ils puissent participer à des compétitions :

« Ma plus grande satisfaction, c’est de voir mes chevaux en état et réussir en concours ».

L’armée perpétue de ce fait l’exercice de nombreux métiers, spécifiques au soin et à l’entretien des chevaux au sein d’une écurie ou d’une école militaire. Ainsi, le maréchal-ferrant a-t-il moins le temps de chômer à l’armée qu’à la campagne où les tracteurs agricoles ont remplacé les chevaux :

« La maréchalerie c’est un rêve d’enfance. Je ne pensais pas que je pourrais exercer ce métier dans d’aussi bonnes conditions, avec autant de matériel et en continuant à être formé dans de nouvelles techniques ».

Pour conserver à la cavalerie un symbole traditionnel qui va s’illustrer au cours des cérémonies militaires, la possibilité de briller dans les compétitions sportives et perpétuer l’usage utilitaire des chevaux sur les théâtres d’opération, l’armée se doit de continuer à employer toute une grande variété de métiers qui aurait sinon pratiquement disparu !

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