À l’École de Guerre, le jeu vidéo a remplacé les cartes

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C’est à l’École de Guerre que sont formés sur concours les officiers d’état major de l’armée française, mais également des forces alliées. Cette vidéo montre comment se passent certains exercices stratégiques.

Même si l’École de Guerre reste effectivement l’un, sinon le plus ancien établissement d’enseignement créé en France, l’ambiance et la formation y ont bien changé depuis le temps des rois et de la guerre en dentelles. La formation fait désormais appel à l’informatique, et des jeux de simulation sur ordinateur permettent d’intégrer des incidents dans les scénarii établis pour les exercices. Dans cette vidéo, les stagiaires de l’École de Guerre se soumettent à celui de Coalition qui offre une problématique géographique avec des contraintes politiques, mais dans un environnement asymétrique et humanitaire. Le nom de l’exercice fait penser à un jeu vidéo, comment réagissent les stagiaires de l’École de Guerre ?

« Comment apprendre à planifier de manière conjointe des opérations combinées entre toutes les armes et à partir d’une question politique d’apporter une solution militaire construite en termes de phases, de lignes d’opérations qui, va permettre d’apporter un élément de la réponse militaire à une approche plus globale de résolution de crise, de conflit ou de guerre ».

L’École de Guerre forme les futurs officiers d’état-major, c’est-à-dire des officiers supérieurs qui se destinent à élaborer des phases opérationnelles, à préparer une opération extérieure ou à présenter des scénarios militaires dans le cadre de crises. « En 1 an, l’école prépare les stagiaires à assumer les responsabilités d’état-major, de commandement, rapporte le directeur de cette école, et tout autre poste où s’élabore et s’exécute la politique de défense ». Sélectionnés par concours, ces militaires de carrière suivent un enseignement axé sur les opérations, la stratégie et la géopolitique. Cette année de formation et de réflexion est destinée à développer l’ouverture d’esprit et les compétences interarmées des responsables du ministère de la Défense et desfuturs chefs militaires, mais aussi des armées alliées :

« Le niveau ici est à la frontière entre le niveau stratégique, opérationnel, et les domaines militaire et politique, reconnaît un officier étranger. C’est un enseignement supérieur dont profitent les forces françaises ainsi que les armées amies de la France ».

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