En Côte d’Ivoire, « Les missions ne sont pas changées » !

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Des forces armées françaises ne font plus trop parler d’elles en opération extérieure, c’est possible ? La paix revenue en Côte d’Ivoire, ça n’est pas une raison pour mettre les FFCI au chômage !

Les forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) restent à pied d’œuvre avec la fin de l’opération Licorne, et leur présence sur ce territoire de l’Afrique de l’ouest permet à la France d’exploiter une base arrière qui va fournir le matériel nécessaire aux opérations aujourd’hui en cours au Mali, en RCA, et en Guinée pour combattre le virus Ebola. En plus du soutien des forces françaises engagées dans les opérations Barkhane, Sangaris et Tamarin, la présence militaire française en Côte d’Ivoire s’engage dans la coopération avec les forces armées locales pour les assister dans la remise à niveau de leur système de Défense.

Mais les missions des FFCI n’ont fondamentalement pas changé, d’après le commandant des forces françaises en Côte d’Ivoire… Malgré le retour au calme dans un pays en proie à une instabilité politique et l’anarchie au cours des douze dernières années :

« C’est effectivement un mandat de transition entre la force interarmées Licorne et les forces françaises en Côte d’Ivoire, reconnaît le chef de corps. Pour autant, les missions ne sont pas fondamentalement changées, puisque le calme retrouvé a déjà permis de remplir les missions depuis le déclenchement de l’opération Serval en 2013 ».

La situation est maintenant beaucoup plus calme en Côte d’Ivoire avec la restauration d’un état de droit, mais on remarque tout de même les soldats patrouiller en ville dans le reportage vidéo afin de rassurer les populations et assurer une présence dissuasive en cas de troubles… Mais les FFCI ont désormais la possibilité de venir en renfort des forces françaises engagées actuellement dans des zones de guerre. La Côte d’Ivoire est devenue pour les soldats français :

  1. Une base de soutien logistique pour les forces ;
  2. Une zone de transit au profit des autres théâtres ;
  3. Un réservoir de forces pour d’autres opérations ;
  4. La poursuite de la coopération avec les FRCI :

Pour les soldats envoyés en opération extérieure en Côte d’Ivoire rien n’a donc fondamentalement changé, la guerre en moins. Ce qui n’est pas peu !

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