Premiers tués dans le contingent français en Centrafrique

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2 soldats, du 8ème régiment de parachutistes d’infanterie de marine basé Castres, ont essuyé des tirs lundi peu avant minuit pendant qu’ils étaient en patrouille avec leur section près de l’aéroport de Bangui. C’est suite à un appel à l’aide de civils qu’ils sont tombés sous le feu d’éléments de la Seleka, la coalition à majorité musulmane qui a renversé le gouvernement de François Bozizé. Grièvement blessés, les 2 militaires ont été évacués à l’antenne chirurgicale avancée de l’aéroport, où ils sont décédés de leurs blessures.

L’armée française affirme contrôler Bangui, la capitale centrafricaine, et avoir ramené le calme dans ses environs. « Ce soir, a précisé le colonel Gilles Caron à l’agence Reuters, il n’y a plus de patrouilles de groupes armés dans la ville, la population n’est plus menacée par la terreur que pouvaient faire régner ces groupes ». Mais des échanges sporadiques de tirs continuent tout de même d’avoir lieu, en dépit d’une présence bien visible des forces françaises de l’opération Sangaris, et africaines de la Misca. À Bangui, des scènes de lynchage ont aussi été signalées. Le chef de l’État français a reconnu lors de l’hommage qu’il a rendu aux deux hommes des troupes de marine tombés au champ d’honneur, que « Leur mission était dangereuse ».

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