Au défilé du 14 juillet correspond plusieurs temps forts, et la présentation des différents matériels, notamment des véhicules blindés, fait partie de la tradition de cette cérémonie.
Mais le décor et les contraintes sont complètement différents de celui des armées en campagne, même si les militaires sont de plus en plus souvent amenés à opérer en ville. Toutefois, il s’agit d’une démonstration de force pacifique lors du défilé du 14 juillet sur les Champs-Élysées, et l’essentiel est de faire bonne figure et d’offrir un spectacle inédit au public parisien.
Pour ce jeune lieutenant du 92ème régiment d’infanterie, la difficulté sera de faire défiler sa section en bon ordre, et d’arriver à maintenir la vitesse du véhicule de combat de l’infanterie (VBCI) qu’il commande, au pas des autres engins blindés qui défilent :
« Les contraintes du défilé motorisé, c’est surtout pour les pilotes, parce qu’ils doivent veiller en permanence à l’alignement dans les colonnes et les rangées, raconte ce jeune lieutenant d’infanterie, et les conditions climatiques n’étant pas extraordinaires, ça ne leur facilite pas le travail ».
On le voit en vidéo sur ce terrain d’entraînement composé d’une chaussée en pleine campagne, les véhicules blindés de tout type et de toute taille se contraignent à limiter leur vitesse pour conserver un ordre et un alignement parfaits : des chars de combat, ainsi que des véhicules blindés moins imposants, comme le VBCI qui équipe désormais le 92ème régiment d’infanterie à Clermont-Ferrand. Bien que cette unité se soit couverte de gloire au cours de la première guerre mondiale, au cours des batailles de Verdun (1916-1917), de la Somme (1916), où les premiers chars d’assaut ont fait leur apparition, mais aussi plus tôt en 1914 pendant la bataille d’Ypres. Une étape nouvelle est franchie aujourd’hui dans l’arme blindée avec des véhicules plus agiles comme le VBCI, destinés à assurer à l’infanterie une plus grande mobilité que par le passé.
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