À Puisseguin, hommage au travail des gendarmes

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Le président de la République a rendu hommage au travail des gendarmes et des pompiers qui sont intervenus après le grave accident intervenu sur la RD 17 à Puisseguin.

Quelques jours après l’accident qui a tué 43 personnes en Gironde lors de la collision entre un autocar et un semi-remorque transport de grumes sur un tronçon très sinueux de la départementale 17, François Hollande a souhaité se rendre sur les lieux afin de prendre connaissance des premiers éléments de l’enquête de Gendarmerie. Le président de la République, en compagnie de plusieurs membres du gouvernement, a écouté les rapports de l’enquête de gendarmerie, conduite sous l’autorité du procureur de la République de Libourne.

Pendant le levage et l’enlèvement des carcasses des 2 véhicules accidentés, les experts de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN) procèdent à divers prélèvements destinés à l’identification des 43 victimes de la catastrophe, notamment en matière osseuse, dentaire et ADN. Les recherches s’effectuent minutieusement de jour comme de nuit afin que les traces ne soient pas effacées par le temps. Dans le cadre d’une enquête judiciaire, des experts en pyrotechnie se sont penchés sur les circonstances de l’embrasement des deux poids lourds, qui a surpris par sa rapidité après la collision. Le président a rendu un hommage solennel à ce travail de titan :

« C’est un travail technique, humain aussi qui met en mouvement plusieurs services, pour arriver à ce résultat qui est aussi exceptionnel que l’accident lui-même l’est. C’est-à-dire qu’il faut mettre maintenant beaucoup de technologie pour arriver à comprendre ce qui s’est passé dans un drame comme celui-là ».

L’enquête de Gendarmerie est rendue d’autant plus difficile, qu’un certain nombre d’obstacles technique se dressent sur les lieux de l’accident de Puisseguin : la quasi complète calcination de l’autocar et du camion semi-remorque diminue le nombre d’indices et augmente l’incertitude en ce qui concerne les causes de la catastrophe, les gendarmes de l’IRCGN devront prendre au moins 3 semaines pour analyser les prélèvements, mais aussi toutes les lacunes… Divers moyens techniques et scientifiques ont donc été mis à contribution pour effectuer cette enquête :

L’autre élément d’incertitude consiste en l’absence de liste de passagers en bon état de conservation : la seule liste officielle était à bord de l’autocar, et elle a brûlé avec !

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